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CATHEDRALE METROPOLITAINE ET PRIMATIALE SAINT ETIENNE DE SENS (Yonne)

Située à distance presque égale entre Paris (113 km) et Dijon, la ville de Sens doit à son passé et à son siège archiépiscopal d’occuper une place importante parmi les cités françaises.
P1040207Emblème des archevêques de Sens – primat des Gaules et Germanie
 
Le vrai titre de la cathédrale est CATHEDRALE METROPOLITAINE ET PRIMATIALE SAINT ETIENNE DE SENS.
Les archevêques de Sens étaient "Primats des Gaules et Germanie".
 
cathédrale de Sens Façade de la cathédrale (actuellement en travaux) photo : Guillet-Lecuyer
 
Dans l’organisation de la Gaule, les Romains firent de Sens la capitale de la quatrième Lyonnaise (Lugdunensis senonia) et du IIIème siècle  et durant tout le moyen-âge elle resta la métropole d’une vaste province ecclésiastique surnommée C.A.M.P.O.N.T., acronyme des initiales des évêchés suffragants de Sens soient :
– Chartres
– Auxerre
– Meaux
– Paris
– Orléans
– Nevers
– Troyes
 
C’est seulement en 1622 que Paris fut érigé en archevêché, prenant une moitié de la province ecclésiastique senonaise pour former une nouvelle métropole (avec Chartres, Meaux et Orléans).
On peut encore voir à Paris un témoin de  la puissance des archevêques de Sens :  l’hôtel des archevêques de Sens situé dans le Marais et construit de 1475 à 1519 par l’archevêque Tristan de Salazar.
Cette demeure est le symbole du rapport de force entre l’archevêque de Sens et l’évêque de la capitale, simple subordonné.
Photos de l’Hôtel de Sens (Paris-IVè arrondissement)
P1010132P1010134P1010137
 
 
C’est vers 1130, à l’époque où Suger se préparait à reconstruire l’abbatiale de Saint-Denis, que l’archevêque Henri Sanglier jeta les bases de l’immense nef qu’allait recouvrir une voûte sur croisée d’ogives, d’après les nouvelles règles de l’art gothique.
La cathédrale de Sens est donc considérée comme le berceau de l’art gothique avec la basilique St Denis (Seine Saint-Denis), la cathédrale de Noyon et l’église de Morienval (Oise).
 
En 1164, le pape Alexandre III consacra la nouvelle cathédrale.
 
Même si la cathédrale garde des proportions d’édifice roman, elle fait pressentir les fantastiques possibilités de l’art gothique.
La cathédrale de Sens a subi au cours des siècles quelques remaniements mais a conservé son homogénéité :
– incendie en 1184 : aggrandissement des fenêtrees hautes du choeur et de la nef (1200-1250)
– construction du transept à partir de 1500 sous les ordres de l’archevêque Tristan de Salazar par le maître d’oeuvre Martin Chambiges (celui qui a réalisé également les transepts des cathédrales Notre Dame de Senlis et Saint-Pierre de Beauvais) dans le style du gothique flamboyant.
– en 1534 vit l’achèvement de la tour de pierre reconstruite à la fin du XIIIème siècle avec l’ajout d’un clocheton (hauteur totale de 78m).
 
La tour conserve les 2 énormes cloches (dites Savinienne et Potentienne en l’honneur des premiers saints martyrs de Sens) pesant respectivement 16 et 14 tonnes, fondues à Sens en 1563, presque les seules en France ayant survécu à la tourmente révolutionnaire.
 
Les vitraux conservés dans la cathédrale 
 4 datent de la fin du XIIème siècle :
– séjour à Sens de Saint Thomas Becket
– vie de Saint-Eustache
– parabole de l’Enfant prodigue
– parabole du Bon Samaritain
 
De nombreuses autres verrières historiées des XIIIè, XIVè et XVIè siècles garnissent les fenêtres des chapelles et les roses du transept :
– rose sud représentant le jugement dernier et la vie de Saint-Etienne,
– rose nord représentant le concert d’anges musiciens célébrant le Christ glorieux.
 
Le trésor de la cathédrale est le plus riche conservé en France avec celui de l’abbaye Sainte-Foy de Conques avec orfèvreries, ivoires, tissus antiques et tapisseries.
 
lien :
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LE PUITS DE MOÏSE DIJON 26/07/2008

Fondé par Philippe le Hardi (premier duc de Bourgogne de la lignée des Valois) en 1385 aux portes de Dijon, la chartreuse de Champmol (Champ mou car l’Ouche et un de ses affluents coulent tout près de là) fut l’un des foyers artistiques les plus brillants de la fin du Moyen-Âge.
 
Malgré le démentèlement de la Chartreuse après la révolution française et la dispersion des oeuvres dans le monde entier (tombeaux des Ducs de Bourgogne et certains retables au Musée des Beaux-Arts de Dijon,  d’autres à Berlin,  Washington ou Cleveland aux Etats Unis) et les restes des Ducs déplacés à la cathédrale St Bénigne, le Puits de Moïse et le portail de l’église sont restés à leur place initiale et font intégrante du Centre Hospitalier Psychiatrique de Dijon.
 
Construit de 1395 à 1405 par Claus Sluter pour les statues et Claus de Werve pour les angelots, l’oeuvre supportaient jusqu’au XVIIème siècle un calvaire (détruit par l’effondrement de l’édicule censé le protèger : des fragments sont visibles au Musée Archéologique de Dijon).
 
Claus Sluter, né à Haarlem aux Pays Bas, est engagé comme ouvrier à partir de 1385 par Philippe le Hardi et devient chef de l’atelier ducal jusqu’à sa mort en 1406.
Par beaucoup d’aspets, les amples drapés, les visages individualisés, les volumes déployés dans l’espace, Sluter participe pleinenement aux recherches du gothique international. Pourtant, par son sens du réel, par la présence monumentale et dynamique de ses figures, par son extraordinaire virtuosité, l’art de Sluter reste sans équivalent. Il inspirera plusieurs génération de sculpteur en Bourgogne.
 
P.S. : On pense que Claus Sluter s’est représenté en Zacharie lors de la réalisation des statues.
 
Liens :
 
Petit livret : La chartreuse de Champmol et le Puits de Moïse (Monum’ Editions du patrimoine) isbn 2-85822-814-0
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DIJON – Tombeaux des Ducs de Bourgogne 02/05/2008

 
Initialement placés dans la nécropole des Ducs de la chartreuse de Champmol fondée par le premier duc Valois de Bourgogne Philippe le Hardi (1342-1404), les tombeaux des Ducs Philippe le Hardi et Jean sans Peur se trouvent désormais dans la salle des gardes du musée des Beaux Arts de Dijon.
Merveilles de l’art gothique Flamand-bourguignon, ces tombeaux sont les joyaux du musée.
 
Tombeau du Duc Philippe le Hardi

Dès 1378, Philippe Le Hardi acquiert le domaine de Champmol pour y faire construire une chartreuse (13831388) (devenue depuis un hôpital de Dijon) destinée à accueillir sa dépouille après son décès. Son tombeau et son gisant sont l’un des chefs d’œuvre de la sculpture française. Il fut réalisé par Jean de Marville (13811389), Claus Sluter (13891406) et Claus de Werve (14061410). Jean Malouel, peintre officiel du duc, s’est chargé de la polychromie et des dorures.

Après son décès, le corps de Philippe Le Hardi est éviscéré et embaumé, puis placé dans un cercueil de plomb. Il est déposé dans le chœur de la Chartreuse de Champmol le 16 juin 1404. Ses viscères sont expédiés à Notre-Dame de Hal. En 1792, son corps est transféré à la cathédrale Saint-Bénigne de Dijon. Son tombeau est remonté un peu plus tard et endommagé par les révolutionnaires en 1793. Il est restauré dans la première moitié du XIXe siècle et se trouve aujourd’hui au musée des Beaux-Arts de Dijon dans le palais des Ducs de Bourgogne

Tombeau de Philippe le Hardi

France (Bourgogne), 1384 – 1410
Sculpture, Albâtre : Doré, polychromé ; soubassement et dalle : marbre noir de Dinant ; pleurants : marbre de Vizille
Hauteur : 243 cm ; Longueur : 360 ; Profondeur : 254
Musée des Beaux-Arts de Dijon

En 1381, Jean de Marville, imagier du duc, est chargé de l’exécution du tombeau de Philippe le Hardi. Les travaux commencent en 1384 par la réalisation des arcatures. Mais, en 1404, à la mort du duc, si la grande dalle de marbre noir est arrivée à la chartreuse, seuls les arcatures et deux pleurants sont achevés. Jean sans Peur charge Sluter de finir le tombeau. Après sa mort en 1406, Claus de Werve, son neveu et collaborateur, achèvera les pleurants et sculptera le gisant, le lion et les deux anges. Le tombeau est mis en place en 1410 après avoir été orné de polychromie et de dorure par le peintre Jean Malouel. Sur la dalle, Philippe le Hardi est représenté les yeux ouverts, les mains jointes. Son casque est porté par deux anges et ses pieds reposent sur un lion. Autour du coffre, une architecture de marbre blanc finement sculpté et en partie doré contraste avec le marbre noir de la base et de la dalle et avec la polychromie du gisant. Sous ces arcades défile un cortège de pleurants d’albâtre : aspergeant, enfants de choeur, acolyte, diacre, évêque, chantres, chartreux, suivis de l’entourage du duc, tous drapés dans les manteaux de deuil qui étaient effectivement distribués lors des funérailles. L’iconographie du gisant et du cortège de pleurants reprend une tradition en usage depuis le milieu du XIIIe siècle. Ce qui est nouveau, c’est la monumentalité du tombeau, qui place la représentation du prince presque hors d’atteinte du regard ; c’est surtout, au soubassement, l’espace donné aux pleurants qui semblent glisser dans les arcades d’un cloître. Tous expriment leur douleur par leur expression, un geste vers un voisin ou par l’éloquence de leurs drapés. Le tombeau se trouvait avec le tombeau de Jean sans Peur et de Marguerite de Bavière dans le choeur de l’église de la chartreuse de Champmol, où ils demeurèrent jusqu’à la Révolution.

Tombeau du Duc Jean sans Peur et de la Duchesse Marguerite de Bavière
 
Le Duc Jean sans Peur commande un monument funéraire sur le modèle de celui de son père, qui ne sera qu’ébauché à sa mort soudaine en 1419. À la mort de Werve en 1439, le fils de Jean sans peur, Philippe le Bon, fait appel aux sculpteurs Juan de la Huerta et Antoine Le Moiturier en 1443. Le monument de Jean sans Peur et Marguerite de Bavière se trouve aujourd’hui au musée des Beaux-Arts de Dijon.
 

Tombeau de Jean sans Peur et Marguerite de Bavière

France (Bourgogne), 1443 – 1455 (Jean de la Huerta) et 1466 – 1470 (Antoine Le Moiturier)
Sculpture, Albâtre : doré, polychromé ; marbre noir
Hauteur : 246 cm ; Longueur : 376 ; Profondeur : 262
Musée des Beaux-Arts de Dijon
Le tombeau de Jean sans Peur et de son épouse Marguerite de Bavière fut réalisé entre 1443 et 1470 par Jean de La Huerta puis Antoine le Moiturier. Selon la volonté exprimée par Jean sans Peur, puis par Philippe le bon, il reprend fidèlement le modèle créé pour Philippe le Hardi. Les deux sculpteurs n’ont guère eu l’occasion, ici, de faire oeuvre originale : certains pleurants sont d’ailleurs les copies littérales de ceux de Philippe le Hardi. Le décor des arcatures est cependant plus complexe, plus "flamboyant". A la partie supérieure court un bandeau où sont sculptés les emblèmes du duc : le rabot et la feuille de houblon.
 
Sources : Wikipédia
Liens :
 
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TROLLEYBUS DE LIMOGES

Suite au début de prolongation de la ligne 4 de trolleybus du réseau TCL de Limoges, j’ai décidé de rajouter des éléments dans WIKIPEDIA
A noter que LIMOGES METROPOLE a décidé d’acquerir 6 trolleybus supplémentaires et lancé 2 tranches conditionnelles de 6 trolleys chacunes.
Il s’agira sans doute de trolleybus IRISBUS CRISTALIS ETB12 (dont 15 sont actuellement en exploitation sur les lignes 1 (mai 2006) et 4 (janvier 2007)).
Ils sont visibles via les liens suivants avec quelques photos :
 
15/08/2009 :
Rajout de photos suite à ma visite sur le réseau TCL de Limoges du 04/08/2009 avec le prolongement de la ligne 4 au Pôle St Lazare et la fin des ER100.2H sur la ligne 2 Pierre Curie – La Bastide (remplacés par des trolleybus Cristalis en fin d’année 2009).
Voir § photos « Trolleybus des TCL Limoges 04 08 2009 »
TROLLEYBUS CRISTALIS ETB12 n°106 arrivant au Pôle St Lazare, nouveau terminus de la ligne 4
 
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GARE DU DOUBS

MISE A JOUR DU 06/05/2009 suite à l’ajout de gares supplémentaires :

– Camp militaire du Valdahon (ligne Besançon – Morteau) 

– Auxonne (Côte d’Or) sur la ligne Dijon-Dole-Besançon

– Andelot, St Laurent en Grandvaux et Morez (Jura) sur la ligne Andelot-La Cluse

– participation pour celle de Dole (Jura)

MISE A JOUR DU 08/06/2008 suite à l’ajout de gares supplémentaires (situées dans le sud ouest du département)

J’ai essayé de prendre des photos de toutes les gares en activté du département du Doubs

On peut retrouver les éléments dans Wikipédia / gare du Doubs, article que j’ai créé.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Gare_du_Doubs

 
Il reste encore quelques gares à rajouter (en bleu).
 
Les lignes du Doubs sont :
BESANCON VIOTTE-BESANCON MOUILLERE-MORRE-SAÔNE-MAMIROLLE-L’HÔPITAL DU GROSBOIS-ETALANS-VALDAHON-AVOUDREY-GILLEY-MORTEAU-La Suisse (LE LOCLE), ligne TER avec desserte péri-urbaine de BESANCON à VALDAHON. Un trafic fret existe avec la desserte de l’important camp militaire de VALDAHON.
 
BESANCON VIOTTE-ROCHE LEZ BAUPRE-NOVILLARS-DELUZ-LAISSEY-BAUME LES DAMES-CLERVAL-L’ISLE SUR LE DOUBS-COLOMBIER FONTAINE-VOUJEAUCOURT-MONTBELIARD, ligne cumulant les trafics de train grandes lignes PARIS-DIJON-BELFORT et STRASBOURG-LYON avec TGV, Corail, trains de nuit, TER et un important trafic fret de transit.
 
BESANCON VIOTTE-FRASNOIS-DANNEMARIE VELESMES-ST VIT-Dole/Dijon, ligne Paris-Dijon-Besançon avec desserte TGV, Corail, TER et un important trafic fret.
 
BESANCON VIOTTE-FRASNOIS-MONTFERRAND THORAISE-TORPES BOUSSIERES-BYANS-LIESLE-ARC ET SENANS-Mouchard-Lyon, ligne parcourue par le TGV MARSEILLE-STRASBOURG, les Corail LYON-STRASBOURG, le train de nuit STRASBOURG-NICE et des TER BESANCON-LONS LE SAUNIER-LYON.
 
ARC ET SENANS – Mouchard – Andelot -FRASNE – LA RIVIERE -STE COLOMBE -PONTARLIER : axes PARIS-LAUSANNE / BERNE (se détachant à FRASNE) avec 5A/R TGV, des TER PONTARLIER-DOLE-DIJON, les trains de nuits Artésia "PALATINO" PARIS-ROME et "RIALTO" PARIS-VENISE (sans arrêt commercial) et des trains de fret vers la Suisse et l’Italie par les tunnels du Mont d’Or et du Simplon.
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TROYES-Cité des Comtes de Champagne

À environ 160 km au sud-est de Paris, Troyes est située sur la Seine. En réalité, la Seine se divise en plusieurs bras et coule sur le territoire de Troyes par le biais de canaux. Les autres communes alentour profitent ainsi de nombreux bras de Seine.

Cette ancienne cité médiévale conserve un patrimoine remarquable. Ainsi en est-il du centre ville. En effet, « la cité en forme de bouchon de champagne » (vu du ciel, les arbres et canaux dessinent ledit « bouchon » autour des 53 hectares du cœur historique) est considérée comme « le plus bel ensemble citadin médiéval de France »  

Les maisons Moyen-Âge troyennes sont « quasiment toutes de style Renaissance », ce qui les rend remarquables du point de vue architectural. Après l’incendie général de 1524, les habitants rebâtirent leurs demeures à l’identique.

La ville de Troyes doit son nom au peuple gaulois des Tricasses. C’est dans les environs de Troyes que se serait déroulée en 451 la bataille des Champs catalauniques au terme de laquelle Attila fut vaincu et rebroussa chemin. Au haut-Moyen Âge, la ville fut la capitale d’un comté qui fut la principale région du comté de Champagne, dont elle fut également la capitale au Moyen Âge, jusqu’au rattachement de la Champagne au royaume de France. C’était un carrefour important pour les commerçants itinérants, qui se regroupaient dans ce qui s’appelait les foires de Champagne. Ces foires existent toujours mais ont davantage la forme d’une exposition et ont perdu en importance.

Charles IX passe dans la ville lors de son tour de France royal (15641566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine.

La ville de Troyes émit un monnayage particulièrement riche de 80 avant J.-C. à 1773.

FOIRES DE CHAMPAGNE :

Les foires de Champagne est le nom donné aux foires se tenant depuis le XIIe siècle sur le domaine des comtes de Champagne. Leur succès historique est principalement le fait de la sécurité particulière dont bénéficiaient les marchands, garantie par les comtes de Champagne eux-même. Elles se tenaient dans les villes de Lagny (1 fois par an), Provins (2 fois par an), Troyes (2 fois par an) et Bar-sur-Aube (1 fois par an).

C’est bien l’excellente organisation matérielle (halles, logements, entrepôts), une forte dotation de privilèges et la bonne justice des comtes de Champagne qui expliquent le premier développement des foires qui vont donner naissance, à la fin du XIIe siècle, au cycle des six grandes foires citées ci-dessus, que complètent quelques foires de moindre importance.

Le comte de Champagne parvient à faire respecter son « conduit » au-delà des frontières de son comté. Unité de poids, le marc de Troyes apparaît en 1147 et sera bientôt adopté à Paris. Le denier provinois circule assez loin pour servir de référence jusqu’en Italie.

Sources : Wikipédia

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La Loue

126 km – débit moyen : 51,6 m3/s

Elle s’écoule de Ouhans au nord de Pontarlier à Parcey en aval de Dole dans le Jura.

C’est une rivière qui est classée comme l’une des plus belles rivières d’Europe pour la pêche à la mouche. La vallée de la Loue constitue une richesse touristique importante de la région. Elle présente un grand intérêt touristique, et plus particulièrement entre la source de la Loue et Ornans où, sur quelques vingt km, elle perd 229 m d’altitude. Ajouté à un débit régulier, cela en fait un parcours prisé pour des descentes en canoë.

C’est une résurgence du Doubs. Ceci a été découvert en 1901 lorsques les usines Pernod de Pontarlier brulèrent après avoir été frappées par la foudre. Le lendemain, on retrouva des traces d’absinthe et de colorant dans la Loue. Cela fut confirmé par le savant Édouard Martel qui, ayant remarqué une faille sur le cours du Doubs en aval de Pontarlier, y jeta un puissant colorant vert. Quelques jours plus tard, la Loue était colorée de ce même vert.

source : Wikipedia

 

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TROLLEYBUS DE LIMOGES

La Société des transports en commun de Limoges (STCL), abrégé en TCL dessert la commune de Limoges et 17 communes de son agglomération: Panazol, Le Palais-sur-Vienne, Feytiat, Condat-sur-Vienne, Rilhac-Rancon, Boisseuil, Saint-Just-le-Martel, Isle desservies par le réseau de bus et trolleybus et Solignac, Le Vigen, Bonnac-la-Côte, Veyrac, Peyrilhac, Saint-Gence, Boisseuil, Aureil, Eyjeaux desservies par le système Télobus.

Actualité

Depuis le 4 septembre 2006, le réseau s’est étendu afin de desservir toutes les communes de la Communauté d’agglomération Limoges Métropole.

Véhicules et services de transport

Les 5 lignes de trolleybus

Les 5 lignes de trolleybus

Limoges fait partie des rares villes de France à disposer d’un réseau de trolleybus, silencieux et non polluant. Ils circulent sur 5 lignes :

  1.  :  1 : Porte de Louyat – Route de Lyon
  2.  :  2 : Pierre Curie – La Bastide
  3.  :  4 : Montjovis – Georges Pompidou
  4.  :  5 : Jean Gagnant – Plaisance/La Cornue
  5.  :  6 : La Bastide2 – Maréchal Juin

Début 2006, de nouveaux véhicules Irisbus Cristalis sont arrivés, 7 ont été mis en service le 16 mai 2006 et 8 début 2007. Ces véhicules circulent sur les lignes 1 et 4 du réseau. Les autres lignes sont exploitées avec 25 trolleybus ER100H.2 de 1987 ou 1989.

Le réseau de trolleybus assure 1/3 des km parcourus sur le réseau et 53% de la fréquentation du réseau (sur 11 500 000 voyages annuels)

  • Les bus (la ligne 10 Beaubreuil-Le Gendre représente 19% de la fréquentation totale du réseau)
  • Le TPMR (service de Transport des Personnes à mobilité réduite)
  • Le système de bus à la demande Télobus

Plus d’info sur le site internet des TCL (Transport en Commun de Limoges) : http://www.stcl.fr/

Sources : Wikipédia / STCL.

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ABBAYE DU THORONET (Var) – PALAIS DES PAPES (Vaucluse) 11/07

L’Abbaye du Thoronet est une abbaye cistercienne située sur la commune du Thoronet, dans le Var.
 
Le Corbusier visite l’abbaye du Thoronet en 1953 : « chaque élément de la bâtisse est ici une valeur créatrice d’architecture… L’ensemble comme le détail sont un. La pierre y est amie d’homme ; sa netteté assurée par l’arête enferme des plans d’une peau rude ; cette rudesse dit : pierre, et non pas marbre ; et pierre est un mot bien plus beau… A l’heure du « béton brut », bénie, bienvenue et saluée soit, au cours de la route, une telle admirable rencontre ». L’harmonie et la pureté de cette abbaye sont frappantes. Elle est construite à partir de la notion même de simplicité. « Il n’est de vertu plus indispensable à nous tous que celle de l’humble simplicité. » (Saint Bernard). L’abbaye du Thoronet (Var) est une des « Trois sœurs provençales », les deux autres étant Sénanque (Vaucluse) et Silvacane (Bouches-du-Rhône). Elle doit probablement beaucoup à l’abbé Foulques, mort en 1231. D’abord troubadour, il a été abbé du Thoronet avant d’être évêque de Toulouse.

L’abbaye du Thoronet est l’une des plus conformes à l’esprit primitif de l’Ordre. Cela se reflète jusque dans l’acoustique, qui, avec son écho forcément prolongé, impose au chant un style particulier et une discipline : les chanteurs doivent chanter lentement et à l’unisson. L’abbaye est fondamentalement liée à son site. Elle constitue un exemple extraordinaire de transformation de la spiritualité et de la philosophie en architecture, où la prise en compte de la lumière, mesurée, est capitale.

Il est ainsi possible de la visiter. Elle a retrouvé depuis 1978 toute sa dimension spirituelle avec l’installation à proximité des sœurs de Bethléem, qui y célèbrent la messe chaque dimanche.

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Le Palais des Papes, à Avignon en France, est la plus grande des constructions gothiques du Moyen Âge.

Depuis 1995, le Palais des Papes est classé, groupé avec le centre historique d’Avignon, sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.

Origine

la grande chapelle

la grande chapelle

(image : ChrisO-wikipedia)

Avignon devient la résidence des papes en 1309, et le palais est construit entre 1335 et 1352 sur une protubérance rocheuse au nord de la ville, surplombant le Rhône, sous les pontificats de Benoît XII et Clément VI.

Le choix de cette protubérance rocheuse permis aux concepteurs de donner de la hauteur à l’ensemble de manière à le rendre plus impressionnant et à ce que l’on puisse le voir de très loin. Il est ainsi visible du sommet des Alpilles (Bouches-du-Rhône).

Architecture

Le Palais des Papes contient des fresques exceptionnelles peintes dès 1343 par d’importantes équipes de peintres venus de toute l’Europe, dirigées par Matteo Giovanetti, originaire de Viterbe. Clément VI lui confie la décoration de la Tour de la Garde-Robe (Chambre du Cerf), puis celles du Palais Vieux : chapelles Saint-Martial et Saint-Jean. En 1352, Matteo Giovanetti entreprend les décors de la Grande Audience.

Les fresques sont encore conservées : les fresques de la chapelle Saint-Martial ont été restaurées en 2005. C’est un ensemble exceptionnel qui témoigne de la haute qualité artistique de la première école d’Avignon.

Aujourd’hui

Le Palais des Papes héberge par ailleurs un Centre International des Congrès qui a été créé en 1976 dans le cadre monumental du Palais des Papes. Les grandes salles de prestige du Grand Tinel et de la Grande Audience, situées sur le circuit de visite du monument, sont utilisées en complément des salles de réunion pour l’organisation des cocktails, dîners de gala, expositions…

La Cour d’Honneur du Palais est depuis 1947, le lieu emblématique du Festival d’Avignon.

Enfin, les Archives départementales de Vaucluse sont elles aussi hébergées dans une partie du Palais, proche de la cathédrale Notre-Dame des Doms.

Sources : Wikipedia

 

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